XFCE est le bureau par défaut d’Ubuntu Studio
Un peu d’historique (contrairement à Cinnamon que nous avons vu avec Mint, XFCE a plus de 20 ans, ça mérite un historique rapide, non?)
XFCE fait partie de ces bureaux qui étaient déjà en vie lorsque j’ai débuté sur Gnu/Linux.
C’est un environnement qui est né en 1996, mais n’a pas été intégré par les distributions de l’époque car il utilisait une base non-libre, le toolkit xforms. C’est en 1998, pour sa version 2, que le gestionnaire de fenêtres xfwm est intégré. Le toolkit GTK+ remplacera xforms en 1999 pour la version 3 du bureau, permettant enfin à ce dernier d’être considéré comme libre et inclus aux dépôts officiels de la plupart des distributions (On parle de Debian, Slackware ou encore Red Hat, en cette fin de siècle)
Début 2001, XFCE est estimé comme terminé pour sa version 3.8. La base est fonctionnelle et performante. Puis la version 4 sort en 2003, avec le passage à la boite à outils GTK2 . Nous sommes toujours, actuellement, dans la série 4.xx (4.12). Je ne sais pas trop où en est la migration vers GTK3 mais j’avais lu quelque part que la version 4.13 serait entièrement basée sur cette nouvelle version
-Particularités
3 principes fondamentaux font les fondations de XFCE: Rapidité, économie des ressources et simplicité. Il est basé sur plusieurs logiciels, qui peuvent être utilisé de façon individuelle sans que le système ne se retrouve surchargé de dizaines de dépendances, à la différence de GNOME ou KDE.
Xfce dans sa configuration ( placements des tableaux de bord, celui du bas sert de Dock) par défaut sur une Zenwalk (avec un joli jeu d’icônes).
Entendons nous bien : sans le travail des distributions pour le rendre agréable aux yeux de l’utilisateur Final, XFCE est tout simplement MOCHE. Je sais, ce n’est pas ce à quoi des types comme moi font attention (quoique), du moment que ça tourne… Mais, j’ai constaté, avec les années, qu’une belle apparence joue dans le choix d’un utilisateur « classique ». Lire la suite