Gnu/Linux: une histoire de choix

Tout d’abord, je pense avoir vraiment trouvé ce que je cherchais dans le monde Gnu/linux. Je ne reviens pas sur mon parcours, la plupart des lecteurs de ce blog sont au courant. Le dernier mois a été source de cogitation pour ma part. J’ai abandonné Archlinux, j’ai tenté autre chose pour finalement me rendre compte que je n’ai pas besoin d’autres distributions que Slackware et Debian pour mon usage personnel. Du coup, je suis repassé en dual-boot et ai redimensionné ma partition :/DATA en lui rajoutant 32 Go supplémentaire d’espace libre (/ + /swap d’Archlinux)

Loin de moi l’idée de balancer le sempiternel  » Mes distros sont les meilleures, le reste, ça pue ». Non, ce serait malhonnête intellectuellement et l’enrichissement que j’ai tiré de mes expériences Linuxiennes est un plus non-négligeable. Le truc, c’est que les autres systèmes d’exploitation ne me conviennent pas.

Certains m’ont posé la question du  pourquoi s’être arrêté sur  .. :

Slackware?

Bonne question, j’ai mis énormément de temps à trouver une réponse à celle-ci. C’est une distribution que j’ai utilisé par intermittence pendant des années, avant de la fixer définitivement

1/ C’est ce qui se rapproche le plus de l’ Unix-Like à mes yeux. On y retrouve aussi la philosophie KISS, chère à Archlinux également. J’apprécie le fait de ne pas avoir d’outils graphiques pour configurer le système, je peux le faire par simples fichiers textes. Même si j’ai tâté du slapt-get (Gslapt, plus précisément, pour la gestion des paquets en mode graphique), je suis revenu aux outils basiques made in Slack et cela me va bien. Je préfère me servir de scripts ou configurer à la main, ce qui permet de comprendre ce que je fais, alors que des outils de configuration « user-friendly » ne m’apportent pas vraiment ce côté « contrôle absolu » que je recherche (ce qui est tout relatif, il m’est arrivé de me planter grave)

2/La stabilité est une condition essentielle aux yeux des utilisateurs de Slackware ( et surtout de ses développeurs) , au détriment de la fraîcheur. Je préfère un logiciel qui fonctionne avec robustesse qu’un logiciel qui aurait des défauts ou dont le but est de réinventer la roue. Alors même si j’utilise la version « Current », elle est bien plus stable et solide qu’une distribution « classique », aussi bien au niveau du système de base que des logiciels. Je n’hésite pas à la classer au niveau d’une Debian Stable de ce point de vue.

3/Le fonctionnement et la structure des logiciels inclus dans Slackware restent le plus proche possible de l’état dans lequel ils ont été publié. Je trouve que c’est une énorme marque de « respect » pour le travail fournit par ceux qui les ont développé. Et j’y suis sensible. Ce qui exclu de facto un développement intermédiaire ou des chiés de correctifs qui peuvent dénaturer le logiciel tel qu’il a été pensé.

4/ Une gestion des dépendances qui implique de mettre les mains dans le cambouis (spécialement dans le cas de l’installation de Slackbuilds). Déroutant dans les débuts puis on s’y fait.

5/ Le développeur principal de la distribution se fout de la popularité, ou du nombre de PC équipés, par son système d’exploitation et au final, il est le seul maître à bord. Slackware fait ce pour quoi elle est faite, chacun est maître de la construire comme il l’entend. La compréhension, l’apprentissage et la responsabilisation des utilisateurs sont mis en avant et je trouve que c’est une bonne chose Et si c’était cela la liberté?

6/ Une communauté bien cool pour ne pas gâcher les choses. Ce qui est de plus en plus rare dans les paniers de crabes actuels des distributions grand public, que je ne fréquente plus depuis des lustres.

 

-Debian?

Je ne vais pas en parler des heures. Parce que c’est Debian. Pour l’effort fait de fournir un système 100% Libre sans pénaliser ceux qui auraient besoin de logiciels propriétaires pour faire fonctionner leur système sur une machine nécessitant ces derniers, quid de la non-discrimination. Pour son contrat social. Pour sa version Unstable autant que sa version Stable.  Pour son côté  » je me tape la configuration en mode graphique ou pas », ce qui fait qu’elle convient autant à un débutant qu’à un curieux ou un utilisateur avancé. Parce que même si j’utilise la version Unstable (et qu’il m’arrive régulièrement de piocher dans le dépôt experimental), je n’ai jamais eu à faire à de gros problèmes mettant en péril la stabilité ou la cohérence du système d’exploitation et si un bug surgit, il ne met jamais bien longtemps avant d’être solutionné.

Pour résumer, ces 2 distributions correspondent parfaitement au Gnu/Linuxien que je suis et à l’idée que je me fais de l’informatique. Ce qui ne me donne en aucun cas le droit de juger (ou d’être jugé par) ceux qui ne peuvent pas les encadrer. Ce qui compte, c’est que l’outil que l’on utilise convienne à l’humain, dans toute sa diversité, qui se trouve derrière l’écran.

 

Pour répondre à l’autre question qui m’a été posé cette semaine( par une des personne que j’ai débarrassé de Microsoft et qui veux aller plus loin) pour la énième fois, j’ai une classification toute personnelle, et minimaliste, des systèmes indispensables au monde Gnu/Linux après ces années passées à triturer de la distro:

User-Friendly: ( en ne prenant en compte que de la simplicité d’installation et d’utilisation, la reconnaissance du matériel et la possibilité d’utilisation de logiciels non-libres. Des systèmes spécialement destinés aux migrants de la firme de Redmond )

Mint (Bien qu’il serait judicieux de faire un choix entre une base Debian ou une base Ubuntu), Mageia, Debian Stable (de préférence la DFLinux), Les « saveurs » d’Ubuntu (Xubuntu, Kubuntu, Ubuntu-MATE,etc…), Emmabuntus (basé sur Debian depuis peu) éventuellement une OpenSuse.

Je vois déjà venir le troll  » Et pourquoi pas Ubuntu? Parce que tu la détestes »

C’est plus simple que ça, regarde le merdier actuel dans lequel se trouve cette distribution (abandon de MIR et d’Unity) . Pas besoin d’en dire plus. Canonical a pensé pouvoir faire cavalier seul face à l’écosystème GNU/Linux (alors qu’intrinsèquement, sa distribution y est liée de la tête aux chevilles : un « bondage » en bonne et due forme. Que son PDG le veuille ou pas)  et concurrencer les OS proprio qui ont verrouillé le marché que cette entreprise visait. C’était perdu d’avance. Maintenant, il faut tout revoir.  Ce qui n’est pas spécialement rassurant pour ses utilisateurs (du moins, pour l’instant). A voir le résultat que donnera la version 18.04 de l’Ubuntu-Gnome vampirisée

L’autre paramètre est l’utilisation de tel ou tel bureau…

Mais on s’en fout, l’important est qu’il convienne à l’utilisation et l’idée que se fait l’utilisateur d’une interface graphique. On nous offre la possibilité de choisir, c’est une option que les utilisateurs des systèmes propriétaires n’ont pas le luxe de connaître. C’est un terrain sur lequel, malgré mes préférences, je ne m’engage pas. Mes goûts ne sont pas ceux des autres (surtout lorsqu’ils sont débutants) et c’est très bien comme cela.

Intermédiaires: (plutôt destinés aux débutants curieux ou à ceux qui ont déjà prit l’habitude de mettre les mains dans le cambouis et auxquels le terminal ne fait pas peur )

Fedora, Manjaro (qui à mon avis va devoir faire face à l’installateur ArchAnywhere pour Archlinux), PCLinuxOS,  Debian « Testing » ou « Unstable » éventuellement des trucs comme Frugalware, Slackel, etc…

Experts: (terme prétentieux, mais c’est la classification classique que l’on rencontre. On peut y inclure les systèmes geekesques , voir dans la partie exotiques)

Slackware, ArchLinux (l’originale) , Gentoo

100% Libre: (pour les puristes, et malgré les quelques extrémistes idéologiques qui squattent cette catégorie)

Debian (sans les dépôts contrib et non-free, par défaut donc) , Trisquel ou encore Parabola

Spécialisés:

Je considère que les distributions comme Ubuntu-Studio, Librazik, Scientific, Kali, Tails, SteamOS etc…  répondent à des besoins spécifiques (Multimédia, MAO sécurité, serveur, éducation, etc…). plutôt destinées aux utilisateurs qui savent ce qu’ils veulent. Et il en existe une bonne pelleté. (Perso, j’ai toujours mon système Kiss0s sur une clé USB qui traîne dans ma poche quand je me déplace)

Exotiques:

Void, 0linux (au point mort me semble-t-il), LFS

Des distributions geekesques dont le fonctionnement (et la construction originale) rend leur existence légitime. Elles impliquent une certaine compréhension du fonctionnement de GNU/Linux et une bonne dose de persévérance. Idéales pour approfondir.

Recyclage:

Des distributions telles Antix, Toutou Linux, Puppy, Lubuntu ,etc… permettant de faire revivre de vieilles machines plutôt que de les balancer dans un déchetterie où elles auront le loisir de polluer les sols via leurs composants soumis aux intempéries

 

Conclusion personnelle

Voilà pour la liste des systèmes que je considère comme incontournables. Ce n’est pas pour autant que les autres distributions n’ont pas le droit d’exister comme le voudraient certains. Même si j’admets bien volontiers que les distributions basées sur Ubuntu sont bien trop nombreuses et n’apportent au final pas grand chose au schmilblick. Plus généralement, je pense que la loi de l’évolution s’applique également à l’informatique et  a tendance à faire disparaître les distributions (et par extension, les logiciels) « inutiles », ce n’est qu’une question de temps. Faut laisser faire les choses, râler dans le vide après ces systèmes ne sert absolument à rien. S’ils existent, c’est qu’il y a des utilisateurs qui ont fait le choix de les utiliser (jusqu’au jour où ils trouvent mieux ou que la distro est abandonnée). Puis lorsqu’on prive les utilisateurs de Linux de la liberté de choix, on voit ce que cela donne (Guerre des init, plantage grossier des projets d’Ubuntu, guerre intra-communautaire, etc….) , puis ça part dans le fork compulsif (dispersion) et les invectives à tout va. Je dirais que c’est à ce niveau que ça pêche le plus, actuellement.

Voilà, je ne reviendrai pas sur le sujet, j’ai horreur d’avoir l’impression de me répéter. J’espère avoir cependant répondu aux questions (d’ailleurs merci à ces quelques personnes de me les avoir posé, ça m’a obligé à y réfléchir. C’est toujours bien de cogiter sur le pourquoi du comment)  qui m’ont été soumises en restant le plus compréhensible possible.

 

Ce billet a été rédigé avec pour fond sonore l’album « Duality » de « Die Form »

Bonne semaine.

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Debian et MAO (suite): le projet Librazik

Suite à la publication du billet sur Debian et  la M.A.O., un des lecteurs de ce modeste blog m’a aiguillé vers cette distribution francophone, basée sur Debian « Jessie ». Je tiens donc en premier lieu à le remercier, car j’étais passé complètement à côté de ce projet.

Librazik se présente sous la forme d’un Live-DVD et s’installe de la même façon qu’une Debian (Installation Graphique). On peut la tester avant de l’installer. Et en français, s’il vous plaît.

Au redémarrage, une première mise à jour s’impose

$sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade && sudo apt-get autoremove

(325 paquets mis à jour et 328 nouveaux paquets installés)

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Autant vous dire que vous avez le temps de vous faire un café, de prendre votre douche ou ce que vous voulez d’autre

Au redémarrage, nous nous retrouvons avec un noyau Linux 4.9.0-0.bpo.1-amd64 . Ce noyau provient du dépôt Backports.

Pour y voir plus clair, voici le source.list

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Le nom de cette distribution pourrait faire penser que nous sommes en présence d’un système 100% Libre, il n’en est rien

La quasi totalité des firmwares (wifi, linux-firmware free & non-free. Je ne sais pas ce qu’il en est des pilotes pour cartes graphiques Nvidia ) sont présents après l’installation

Le bureau par défaut est MATE

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Je ne fais pas de présentation plus approfondie des logiciels aujourd’hui ( et ouais, ça demande du temps), mais  un aperçu de ceux qui sont présents dans la vidéo qui suit (via le menu ). Je reviendrai dans les semaines qui suivent sur ces différents logiciels.(Je ne sais pas encore sous quelle forme, vidéos ou billets)

Si vous voulez voir les détails, passez la vidéo en mode HD

Son: Monsieur Alain Bashung – « Comme un Lego »- Album : Bleu Pétrole

Enfin une alternative sérieuse à Ubuntu-Studio depuis la mort de Tango Studio

Clarification

Je mets à la vue de tous le commentaire d’Olivier , développeur de Librazik, ainsi que ma réponse pour qu’il n’y ai aucun malentendu sur ce que l’on pourrait appeler un écart de langage de ma part. Mes excuses si cela a pu prêter à confusion :

Olivier: 

Salut, Olivier ici, développeur de LibraZiK.

Tout d’abord, merci pour cet article.

Ensuite, pour apporter de l’information et de la compréhension à cette revue, je réponds à : « Le nom de cette distribution pourrait faire penser que nous sommes en présence d’un système 100% Libre, il n’en est rien ». Car le « il n’en est rien » m’a semblé un peu trop fort. Les quelques composants non-libre sont là par consensus entre « fournir un système libre » et « permettre aux utilisateurs débutants d’avoir un système fonctionnel directement ».

C’est expliqué dans le manuel ici : http://librazik.tuxfamily.org/doc/manuel/librazik_et_logiciels_libres (y compris des informations permettant de repérer facilement les composants non-libres pour pouvoir les supprimer rapidement pour celles et ceux qui le souhaitent).

En espérant que ça aide,

Moi:

Salut
Merci pour la clarification.
Je tiens à faire la mienne aussi
Quand je parle système 100% libre, je fais référence à des distributions comme Trisquel ou Parabola. Ce que je voulais dire par là donc, c’est que cette iso comporte des blobs proprios, chose qui ne me gène absolument pas puisque j’utilise moi même ce genre de paquets lorsque j’en ai besoin et que ce choix est le plus intelligent en ce qui concerne l’accès à GNU/Linux pour les débutants
Je vais directement recopier ceci dans l’article pour éclaircir les choses 😉
Amicalement

Je complète donc ce billet:

La liberté de choix est laissée par Librazik

Les blobs proprio sont présents par défaut mais il est possible de faire de Librazik un système 100% libre.( voir le lien posté par Olivier, outil « vrms” pour “Virtual Richard M Stallman” )

Ce qui contentera les sensibilités présentes dans la communauté du Libre et spécialement celle de Debian

Debian 9 « Stretch » (testing) : Le point

Machine:  Dell inspiron 1525: Dual 2ghz- 2Go de ram

La Fedora a giclé de ce PC, pas de test prolongés.

J’ai donc décidé de mettre une Debian Testing à côté de PCLinuxOS

Debian-Installer : Installeur classique de la Debian. A noter qu’il est possible d’installer, au moment du choix des composants logiciels , 3 nouveaux groupes de programmes ( Spécial Task):

-Astronomy ( debian astro)

-Gaming and Fun (debian games)

-Life Science and Medecine (debian med)

Après redémarrage, j’installe aptitude, synaptic et apt-listbugs

Je modifie /etc/apt/sources.list pour qu’au final, il ressemble à ceci :

deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ stretch main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ stretch main contrib non-free

deb http://security.debian.org/debian-security stretch/updates main contrib non-free
deb-src http://security.debian.org/debian-security stretch/updates main contrib non-free

 

Le noyau est en version 4.7.0-1, alors que linux-headers est en version 4.8. Inutile d’installer la version 4.8 du noyau, elle est totalement boguée au niveau de l’affichage. Pas d’installation possible du wifi (broadcom-sta-dkms ou broadcom-sta-source) pour les machines qui fonctionnent avec du Broadcom (j’ai pas envie de me casser la tête, je suis en Ethernet du coup) tant que la version 4.8 n’est pas corrigée.

j’ai installé cette Debian avec l’environnement KDE « plasma5 »

Version de:

-KDE Plasma : 5.8.2

-frameworks : 5.27.0

-Qt : 5.7.1

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Voici les bogues, tendance sévères, qu’apt-listbugs m’a ressorti sur un total d’environ 1700 paquets installés (oui, je sais, les distributions Gnu/linux ont tendance à enfler. Il y en avait 1060 à l’époque de Debian Wheezy (7) ) .

-Linux 4.8-1

-libschroedinger

-ntfs-3g

-bluez-obexd

-fonts-noto-cjk

-libjack-jackd2

-kscreen

-libgtk3-0

Cela n’empêche pas le système de fonctionner, sachant qu’il faut utiliser le noyau 4.7 en attendant la correction de son successeur

Je vais garder cette Debian un petit moment,(jusqu’au moment de la publication) j’y jetterai un coup d’œil de temps en temps pour constater la stabilité et la cohérence de l’ensemble et faire un point sur la future version stable de Debian.

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« L’homme prête à rire …

…, mais il donne à pleurer »

P.Desproges

Un petite quinzaine passée entre Bordeaux et Biarritz.

Des pins à perte de vue, un océan superbe, d’immenses plages  « sauvages » entre des points de concentration humaine.. Le top.

Pas tant que cela..

J’ai trouvé quelques rejets suspects les premiers jours ( probablement des galettes de pétrole agglomérées et qui fleurent bon l’or noir..), des emballages de pseudo-nourritures, des contenants à boissons divers éparpillés par des touristes qui ne sont pas réellement encouragés à faire attention puisqu’on leur vante le fait que les plages sont nettoyées quotidiennement..

Puis, il y a la papeterie du coin, qui fait vivre du monde, tant pis pour l’odeur plus ou moins forte mais toujours pestilentielle. Elle ne m’a fait vomir qu’une fois, faut dire que j’avais pris un coup de chaud puis j’avais pas besoin de passer devant…

Je ne l’ai senti qu’une fois sur une plage fréquentée mais isolée des agglomérations du coin.

Bel endroit que cette plage « officiellement » surveillée et si on va un peu sur la droite ( style 1km de marche ),il n’y a pas un pèlerin dans les 200 mètres alentours…

A marée basse, les plages font au minimum 150 mètres de large entre  le bas et la première dune..

Des plages superbes et une vue terrible, le bonheur.

Bon, j’ai senti une fois les émanations de la papeterie, ça devait être le vent parce qu’elle est loin…

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Mais lorsque l’on s’approche de la dune, d’autres sentiments tels que la colère ou le dégoût apparaissent.

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Je constate donc que certains considèrent toujours que les plus beaux endroits ne sont que des poubelles comme les autres, sans compter les déchets plastiques et autres filets provenants de l’océan

Mais malheureusement, je n’étais pas au bout de mes surprises.

Le dernier jour, ma douce et moi décidons de couper à travers la lande, 2/3 kilomètres avant cette plage sauvage et « surveillée », au Nord .

Après une petit marche forestière, nous apercevons la dune, un peu d’escalade et on est à la plage.

 

Un truc m’interpelle mais je ne dis rien. Ma moitié me le fait néanmoins remarquer. Ça va, il n’y a pas que moi que cela perturbe

« C’est quoi ce conduit? »

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Il vient des bois ( la première ville doit être au minimum à 3/4 kilomètres ) et passe sous la dune.

Passons..

On ne va pas se tracasser plus que ça, au sommet la vue est imprenable.

 

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On s’avance et là…

Je n’ai pas de mots que des photos…

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Un aperçu en vidéo??

Le conduit rejette une eau nauséabonde ( elle venait de là, l’odeur de l’autre jour ). Cette odeur si particulière d’un cadavre qui aurait bouffé des œufs pourris, assaisonnés au sulfure d’hydrogène. La flotte est à 30 °C, au moins, d’un aspect marron chiasse. L’océan a cette teinte sur plus de 500 mètres et il charrie une mousse dégueulasse sur facilement 1 kilomètre ( direction la plage sauvage « surveillée »). A la sortie du conduit, une jolie plaque traduite en 4 langues, nous apprends que la papeterie qui emploie 500 personnes sur le coin, déverse ses eaux usagées « principalement » non toxiques ( donc, implicitement : pas que…).

J’ai effectué des recherche sur le net ce matin, sur le sujet. Et il a l’air bien tabou dans la région, mais j’ai trouvé ce qui m’intéresse

Extrait:

 » « Les entreprises disposent de leurs propres installations de traitement des eaux usées. Elles rejettent toutes deux leurs effluents traités en mer via un émissaire partagé. »

Le document de référence de l’entreprise et le site de l’Irep  indiquent le contraire. Il s’agit de rejets directs (par opposition aux rejets indirects qui passent par une station d’épuration). La TOTALITE des produits dangereux n’est pas traitée et seul 1/3 des produits non dangereux l’est (source IREP, Janvier 2014). »

Sans compter l’état douteux de la canalisation qui achemine cette merde vers l’océan sur des kilomètres

Putain, on est allé se baigner dans ce coin. Sur la plage  » surveillée », les gens se baignent par dizaines et le courant déplace les rejets vers eux, à 3kms au Sud

Putain,la Flore et la Faune

Nous continuons à marcher en direction du Sud, en remontant vers la dune pour le coup final et fatal au moral

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Comment il disait le petit homme qui se voyait grand

 » L’écologie, ça commence à bien faire »

Apparemment, cela a été appliqué à la lettre….

Combien de cas identiques le long de la côte atlantique ou aux abords des fleuves et des rivières??

La nature a trouvé son liquidateur

Et visiblement, il en est fier….

 

 

 

 

 

 

 

Fabriquer et lancer des bombes de graines – Jardinage

Perso, j’adhère.

J’y pense depuis un moment pour fleurir un peu plus notre champ, à voir prochainement.   Depuis quelques années, la guérilla jardinière s’empare de nos villes : des habitants frust…

Source : Fabriquer et lancer des bombes de graines – Jardinage

Chapeau Linux 23

Non, ce n’est pas un compliment.

Ceci est le nom d’une distribution à côté de laquelle j’étais complétement passé.

J’affirme que Fedora est une très bonne distribution depuis des années, MAIS qu’elle rebutera un nouvel utilisateur de Gnu/Linux

Vous l’aurez compris, Chapeau est une distribution « fille » de Fedora, pour être plus précis de Fedora Workstation Gnome, promettant d’être ce que Mint est à Debian, Sabayon à Gentoo ou Manjaro à Archlinux

Ben… on va voir cela.

Je télécharge l’image ici

D’une taille de 2,5 Go, elle vous laisse le temps de faire autre chose.

Chapeau est exclusivement destiné à l’architecture X86_64 (64 Bits pour les non-initiés)

J’ installe l’iso sur une clé usb grace à la commande dd

Je boote sur un Dell Inspiron 1525 (pas des plus récent donc)

Screenshot from 2016-01-30 23-53-37

Le wifi est reconnu d’entrée de jeu

Installation  avec l’outil made in Fedora, Anaconda:

Screenshot from 2016-01-31 00-02-19

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Screenshot from 2016-01-31 00-05-20

Création d’un utilisateur ayant lesdroits d’administration

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Installation

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Je rédige cette première partie du billet en même temps que l’exécution de l’installation.Je suis très étonné par la réactivité de ce système en mode live, surtout avec Gnome 3.18 qui tourne en arrière plan, sur une machine « limitée »

Screenshot from 2016-01-31 00-15-06

Screenshot from 2016-01-31 00-16-06

Installation terminée (15 minutes)

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Après reboot et connexion au système via GDM, on passe à la configuration de GNOME

Capture d'écran de 2016-01-31 06-25-49

Capture d'écran de 2016-01-31 06-25-58 Capture d'écran de 2016-01-31 06-26-07 Capture d'écran de 2016-01-31 06-26-15 Capture d'écran de 2016-01-31 06-26-21

L’apparence est …spéciale ?

Le théme des icones est moka. Je sais, les goûts et les couleurs…

Mais perso, ce n’est pas mon truc. Heureusement, il y a l’outil de personnalisation (gnome-tweak-tool)

Capture d'écran de 2016-01-31 06-26-42

Capture d'écran de 2016-01-31 06-26-49

Capture d'écran de 2016-01-31 06-47-44

Pas mal d’extensions activées par défaut

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Capture d'écran de 2016-01-31 06-49-01

On trouve mêmes des thèmes KDE (???!!)

Bon, je suppose que l’iso de  cette version 23 est figée comme pour Fedora

Je cherche l’outil de mise à jour : Yum extender (DNF)

Capture d'écran de 2016-01-31 06-53-00 ) Capture d'écran de 2016-01-31 06-54-14 Capture d'écran de 2016-01-31 06-54-34

Au niveau des sources(et voilà la différence avec la Fedora), les dépôts tierces sont présents : Adobe pour l’abominable usine à failles flashplayer, RPMFusion Free et non-free. Tous les blobs et logiciels proprios ont été installés par défaut

Capture d'écran de 2016-01-31 06-55-17 Capture d'écran de 2016-01-31 06-56-39

Et bingo, 496 paquets à mettre à jour pour environ 700 Mo à télécharger..

Bon,ben on fait…. (T’as largement le temps d’aller boire un café, faire l’amour à ta douce ou te taper le ménage.Si t’as connexion est pourrie, t’as même le temps de faire les 3 )

Logiciels installés par défaut:

Firefox, Empathy ,Gimp, Libre office, Darktable (pour les photograpĥes), Rytmbox, sound juicer (pour numériser vos cds audio), Openshot (pour monter vos vidéos), Steam (pour les gamers), PlayOnLinux et wine (pour faire tourner des programmes en .exe), l’antivirus Clamav (WTF??) ainsi que divers composants inclus dans Gnome, y compris la logithéque Logiciels, et d’autres propres à Fedora

Le noyau Linux est en version 4.2.6

Conclusion:

Une Fedora dédiée au Newbies au niveau installation et configuration.

Bref, pour ceux qui ont toujours voulu une Fedora, la configuration initiale du système en moins

Réactive, stable mais pas de révolution au point de vue fonctionnement

C’est une bonne chose qu’elle existe…

Autre chose (ca m’évitera d’y répondre)

A la question : »Pourquoi ce con ne fait pas de billets plus détaillés d’habitude?? »

Je répondrais:

1/Je suis dans un période de grosse insomnie

2/ La pêche aux carnassiers ferme aujourd’hui

3/Je ne peux pas faire la fermeture de la pêche aux carnassiers aujourd’hui, parce qu’il fait un temps à ne pas mettre un manchot dehors. Encore moins lorsqu’il est accompagné de son poussin.

4/Quand je m’ennuie, je teste des distributions et je passe plus de temps à décortiquer les choses (L’installation, par exemple) . Pas besoin d’être laconique

Ce billet a été rédigé en écoutant l’album « Only Heaven » de The Young Gods

Voilà

 

 

 

 

 

 

 

Pollution vs Temps qui passe

Emballage de Raider trouvé dans les dunes de Ste Anne la Palud (Finistère) le 29 décembre 2013. Twix a remplacé Raider en 1991, la date limite de consommation encore visible est 1988. Au bout de 25 ans, on peut apprécier pleinement la capacité de cet emballage à se dégrader…

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Combien de ces emballages dans la nature?
A votre avis?
Olivyeahh

Archlinux : BlackArch

Il existe un dépôt spécifique pour Archlinux qui vous permettra de transformer votre Arch en une distribution équivalente à Kali Linux.

Attention, il est important d’avoir un espace disponible d’au moins 6 Go sur votre disque dur, la taille requise pour l’installation complète des outils de la BlackArch (1088 paquets) est d’environ 5,4 Go

On passe en mode administrateur puis on édite d’abord /etc/pacman.conf en y ajoutant les lignes suivantes

[blackarch]
Server = http://blackarch.org/blackarch/$repo/os/$arch

On importe les clés signées du dépôt

# pacman-key -r 4345771566D76038C7FEB43863EC0ADBEA87E4E3
# pacman-key –lsign-key 4345771566D76038C7FEB43863EC0ADBEA87E4E3

Puis on met les dépôts à jour
# pacman -Syyu

La liste des paquets disponibles est visible via cette commande

$ pacman -Sl blackarch

ou ici : http://www.blackarch.org/tools.html

L’installation complète des outils s’effectue par cette commande

# pacman -S blackarch

Lister les catégories disponibles dans BlackArch

$ pacman -Sg | grep blackarch

Installer les paquets de BlackArch par catégories

# pacman -S blackarch-

Capture du 2014-01-06 17:31:21

Une fois l’installation terminée, un petit reboot s’impose

A noter : La quasi totalité des outils s’utilisent via la ligne de commande (sauf quelques programmes tels Arduino , Angry IP scanner ou encore TCPjunk)

Capture d'écran de 2014-01-06 17:45:54

Capture d'écran de 2014-01-06 17:45:48

Rappel : BlackArch est une distribution GNU/Linux spécialisée dans l’audit et le pentest dans les limites du réseau privé (c’est à dire du réseau personnel).

Olivyeahh

Journée du Libre à Sarrebourg (57)

Un petit peu de promo pour la journée du  Libre qui aura lieu à Sarrebourg,secteur dans lequel j’ai grandi

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La salle principale du Centre Socio-culturel (quartier Malleray) sera dédiée aux stands de démonstration, d’installation et au coin café-gâteau. C’est l’endroit idéal pour découvrir les systèmes d’exploitation libres, demander des conseils aux utilisateurs, et pourquoi pas se faire installer un système d’exploitation libre sur son ordinateur.

Des conférences vous seront proposées tout au long de la journée, au programme :

  • 10h30 : Découverte de Blender, le logiciels de modélisation 3D
  • 13h15 : Utiliser Gimp au Bureau ( mieux que Photoshop )
  • 14h30 : Les distributions Ubuntu, Linux Mint, et leurs environnements de bureau
  • 15h45 : Présentation du projet OpenStreetMap ( on vous apprendra à vous en servir et vous pourrez ainsi terminer de cartographier votre région)

Ekosens, l’association d’éducation à l’environnement, sera là pour nous parler des déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE). Elle animera une bourse informatique où chacun pourra déposer ou récupérer librement du matériel informatique, pour lui offrir une seconde vie.

(Source : Linuxfr.org)

Plus d’informations ici: http://ubuntu-sarrebourg.com/doku.php?id=party

N’ayez pas peur ,les manchots ne mordent pas ..(sauf si on leur vole leurs poissons)

Olivyeahh