Albums Incontournables: « Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient) » – Noir Désir (1989)

(Un billet qui traînait dans mes brouillons WP et comme je l’écoute souvent en ce moment

, je me dis que c’est l’occasion.)

Un album qui revient inlassablement dans mes oreilles

Tout le monde connaît le classique « Aux sombres Héros », amalgamé à une chanson de marins de taverne (alors que c’est loin d’être le cas), et le grand public n’a probablement retenu que ce titre.
Cette galette est bien plus que ça.

Que ce soit les guitares nerveuses au son clair et saturé sur certains morceaux (« La chaleur »,  » Les écorchés » ou  » à l’arrière des taxis »)…

….d’autres plus calmes, mais tout aussi envoûtants musicalement (« Joey 1 & 2 », « Sweet Mary », « Le fleuve »).

Sans parler de « The Wound » ou « Le fleuve », bien torturés.

Et lorsque la musique et les textes (sombres, poétiques, dénués de sens militant ou tout simplement beaux ) se rencontrent, ça donne « Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient) »

Le petit plus, c’est que j’ai appris la guitare avec, entre autres, cet album. Puis le chant bien plus tard.

Forcément, ça reste.

Je vous colle le 3ème billet sur Slackware ce week, pour ceux que ça intéresse.

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Albums Incontournables: « Unknow Pleasures » – Joy Division (1979) & « Forbidden Games »-Fuze Box Machine (1995)

Yep, reprise tranquille du blog ( J’étais un peu retourné dans mes cours sur Windows (server et pro), le réseau et le Python, aspiré comme une mouche dans le tourbillon d’un évier en train de se vider, donc le blog et les billets en cours…bah, ‘sont un peu passés à la trappe).
Je pense terminer le 3 ème billet sur Slackware (qui est en RC2), peut être en profiter pour me faire un mémo Python. Pour le reste, Debian Unstable et Fedora 35 sont toujours aussi stables que des horloges atomiques, Sublime Text 4 est sorti depuis un petit moment. Je bosse donc pas mal sur Windows (le plus dur étant la logique du bordel pour un « banquisard » mais je sais que c’est vrai dans l’autre sens aussi). Donc, bah faut insister…

Pas plus d’informatique pour cette reprise, mais la petite bande son (une partie du moins )qui m’accompagne lorsque je suis devant ma machine en début de soirée (pas direct après le boulot, pas envie de rêver de PC la nuit)

1979 : Joy Division -« Unknow Pleasure »

Rapport assez spécial avec ce groupe. Ado, des potes écoutaient ça, j’étais plus dans la période The Cure.
Puis j’ai oublié et j’y suis revenu une dizaine d’années après. Et j’aime beaucoup cet album. On est clairement dans les prémices de la Cold Wave, avec ce petit ton post-punk, en héritage, qui sonne bien.

Une réédition de l’album en 2007 lui donne un petit coup de jeune et on y trouve un CD bonus Live où figure un de mes titres préférés. Titre dont beaucoup de monde pense qu’il provient de Nine Inch Nails ( reprise par le groupe pour la B.O. de The Crow). Grossière erreur.

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Albums incontournables: « Purpose Maker » -Jeff Mills- 1997

Jeff Mills. La première fois que je suis allé dans une soirée techno ( j’avais des réticences), je devais avoir 22 ans.

Je me souviens pourquoi. On était 2 (plutôt axés Rock) à avoir fait un deal avec un ami, du genre:

« Moi: ça serait cool que tu viennes voir Mass Hysteria, la semaine prochaine, avec nous.

Lui: Ok, si vous venez voir Jeff Mills ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeff_Mills ) avec moi la semaine d’après

Moi: Jeff Mills? Connais pas

Lui:C’est de la Tek

Moi: Mouaaaais, je ne suis pas trop tek

Lui: Attends, je te fais écouter son dernier skeud…. »

C’est comme ça que j’ai découvert « Purpose Maker » de MONSIEUR Jeff Mills

Du coup, ben deal

Je n’oublierai jamais cette soirée, j’ai découvert que la techno était une musique à part entière. Surtout lorsque le Set est exécuté par LA référence.

J’espère qu’il n’a pas oublié son premier concert de Mass Hystéria ( Sortie de Contradictions)

Voici le set vidéo accompagnant la sortie de l’album « Purpose Maker »

Pourquoi je vous parle de ça?

C’est parce que c’est ce que je suis en train d’écouter « Live @t Liquid Room » (Tokio) à l’heure où je vous prépare un billet sur l’installation et la configuration de Slackware 15 RC1 (current), que je publierai probablement le week prochain.

Live @t Liquid Room, Tokio – « mix-up the vol.2 » est le Live (lors de la tournée Purpose Maker) auquel j’ai eu droit (en gros) lors de cette soirée mémorable (pour moi) au Terminal Export de Nancy (54)

Bon week, les gens 🙂

Albums incontournables : Casey – « Libérez la bête » – (2009)

Je pensais que le rap était mort, il y a une dizaine d’années.
Un scène « Hip Hop » ignorante de la langue (matière première du truc), pathétique, représentée par des têtes d’enclumes à l’intelligence de limaces n’ayant rien à dire.

Puis j’ai découvert Zone Libre, Hamé et, surtout, Casey sur l’album « L’angle mort »

C’est plus particulièrement le côté sombre et glauque de Casey que j’ai aimé

Les goûts et les couleurs….

Son album « Libérez la bête » est très bon, très bien écrit et sans concessions.


A se mettre dans les oreilles en se disant que le hip hop n’est pas mort, finalement, malgré les 90 % de pitres qui inondent cette culture par leur médiocrité.

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Albums incontournables : Gojira – « From Mars….To Sirius »

Voilà un groupe avec lequel j’ai eu énormément de mal. J’veux dire cet album ( merci frangin) a eu un tel impact émotionnel sur moi que j’ai eu du mal avec les albums suivants…
Et bien sûr, les chants des baleines en intro, et les textes, de certains titres ( Ocean Planet, Flying Wales  ont eu un tel écho sur l’amoureux des cétacés que je suis) ou leur hymne  « Global Warming » ( We will see our children growing…), dont le thème me touche si profondément ,ni sont pas étrangés. Les autres morceaux étant autant de pépites ( Backbones, from Mars, To sirius…) . Dur de prendre plus aux tripes……

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Albums Incontournables: « Dur comme fer »- Lofofora (1999)

Le genre de galette totalement intemporelle.
Je l’écoute aujourd’hui, j’ai exactement le même sentiment qu’il y a 20 ans.
Avec ses textes au ciseau, Reuno n’est jamais dans le rôle du donneur de leçon, il établit des constats sur les « trucs qui le font chier » ( j’avais lu ça dans une interview) et n’a jamais changé de ligne, même si, à mon goût, cet opus restera le plus percutant. J’aime écouter un album pendant des années et me dire que, finalement, rien ne change. Et c’est là que se situe le tour de force de « Dur comme fer ». Lire la suite

Albums Incontournables: « Close The Door » -Terranova (1999)

Milieu de semaine, besoin de se vider le crâne.

Et quoi de plus sympa que ce groupe de Trip-Hop allemand au son bien planant…
Découvert à l’époque avec cet album, je suis devenu très vite un inconditionnel
Comme bien d’autres artistes, on en parle pas.

On écoute et on se pose 😉

 

 

 

Un petit featuring avec Tricky

Albums Incontournables: « Heaven’s Dust » & « Soft breeze & Tsunami breaks » – Ekova (1998/1999)

La découverte de ce groupe a eu lieu avec l’album « Peuh » (1996) de Lofofora

C’est le dernier morceau de l’album et je suis tombé sous le charme directement.

« Shiva Skunk Spécial Ekova Flavour »

2 ans plus tard  sortira « Heaven’s Dust ».

Le groupe est composé de l’américaine Dierdre Dubois, chanteuse/violoncelliste, dont la particularité a été d’inventer son propre langage pour certains morceaux de cet album, flirtant avec les musiques du moyen-orient, maghrébines et celtiques. Elle est accompagnée d’ Arash Khalatbari, percussionniste/Clarinettiste iranien et l’algérien Mehdi Haddab, joueur de Luth arabe.

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Albums incontournables: « Bind, Torture, Kill » – Suicide Commando (2006)

Un Groupe « unipersonnel »  que j’ai découvert sur le tard par cet album justement. (Merci tu sais qui … 😉  )
Un style qualifié parfois d’Electro-industriel ou d’EBM (pour Electro Body Music), la personne qui se cache derrière cette entité est Johan Van Roy, un belge auteur/compositeur très productif (12 albums depuis 1994, tous très bons et pas mal de Mix et collaborations) . Lire la suite