En premier lieu, désolé pour l’attente, mais j’avais d’autres chats à fouetter ces derniers temps. Il s’avère également qu’il est, par moment, difficile pour moi (avec mes habitudes) de simplifier les choses. Pas évident de revenir à un mode de fonctionnement basique et graphique alors que j’ai abandonné cette façon de faire depuis tant de lunes….

Merci d’être indulgent, je découvre en même temps que vous 🙂
Comme d’habitude, je reste neutre. Je ne prêche pas pour une chapelle ( d’autant plus que l’année qui vient de passer m’a fait prendre prendre conscience que je suis autant un utilisateur de Slackware que de Debian, ce qui n’est pas pour me déplaire. L’âge et la raison, je pense. )
J’aimerai revenir sur une ou deux choses essentielles à prendre en considération avant de choisir Debian pour son utilisation journalière:
-L’ avantage/problème de Debian est que cet OS est fourni uniquement avec des logiciels libres. Pour l’instant, je n’évoquerai pas les cartes graphiques (puisque les pilotes libres fonctionnent très bien), je reviendrai sur ce sujet à la fin de cette série sur Debian ( pour ceux qui veulent utiliser leur matos à fond) avec l’installation du pilote propriétaire de ma propre carte graphique Nvidia (on verra si la légende affirmant que c’est une galère sans nom est fondée 😀 )
-Le problème le plus pénalisant, surtout à l’installation, reste le non-support de la plupart des pilotes gérant le Wifi. Par précaution, mieux vaut utiliser une prise ethernet ( ou placer le « blob ».deb sur une clé USB tierce, permettant ainsi à l’installateur Debian de gérer le wifi . Il vous demandera lui même si vous possédez le pilote adéquat sur un support externe) pendant l’installation. Pilote que l’on trouve aisément chez Debian, en cherchant un minimum. Si ce genre de chose vous rebute (normal, nous ne sommes pas tous à l’aise avec l’outil informatique), optez pour une autre distribution dont la structure permet l’utilisation de pilotes non-libres dès l’installation.
[NOTE]: Autant prévenir les « p(f)ur(m)istes(?) » qui lisent ce blog, et voudraient venir jouer les trolls dans les commentaires, que nous allons voir dans ce billet comment contourner certaines restrictions avec l’ajout des dépôts « Contrib » & « Non-free » de Debian. Sachant qu’ici, la règle est toujours la même : Commentaires pertinents, argumentés =validés ( sachant que je me fous de la forme, puisque seul le fond est digne d’intérêt) et les débiles=corbeille
Si l’utilisateur final trouve que sa machine fonctionne très bien sans blobs proprio et qu’il a envie, du coup, de s’en tenir à l’utilisation de logiciels libres exclusivement, c’est son choix. Celui qui voudra utiliser des logiciels non-libres aura ce choix également puisque Debian le propose ( je cite : » Ainsi, bien que les travaux non libres ne fassent pas partie de Debian, nous prenons en compte leur utilisation et fournissons donc l’infrastructure nécessaire (à l’image de notre système de suivi des bogues et de nos listes de diffusion »)). .
Pour en savoir plus, jetez un œil ici et là
Cela ne veut pas dire que l’un vaut mieux que l’autre (à titre personnel, je suis pour l’utilisation de Debian 100% Libre mais, s’il s’agit de faire fonctionner du matériel récalcitrant, aucune hésitation à avoir quand à l’utilisation de blobs proprio. Tant pis, ma machine ne sera constituée que de 99,9% de logiciels libres, ce qui fera de moi un traître à la cause auprès des puristes, dont l’avis m’importe peu…) . Ce qui me permet de passer à … Lire la suite →