Débutants: Linux Mint-2ème partie- Gestion logicielle

Comme nous l’avons vu dans la 1ère partie, le sujet qui sera abordé dans ce billet concernera la gestion des logiciels sous Linux Mint. Je pensais faire ce billet sur ce sujet en explorant, par la même occasion, celui de la gestion du matériel. Je préfère séparer les 2 pour plus de lisibilité

Linux Mint propose 2 gestionnaires de paquets:

a/ Le gestionnaire de paquets MintInstall

Nous l’avons abordé dans le billet précédent. Simple d’utilisation, je le trouve parfait pour l’utilisateur dépourvu d’intérêt pour l’informatique. Très semblable à ce que l’on peut trouver sur Windows ou Android, ce qui ne déboussolera pas notre débutant…

Comme la façon d’installer/supprimer un logiciel a été vu dans la 1ère partie et qu’il est très minimaliste, voici ce qu’il reste à en dire.

On peut voir d’un simple clic sur le « bouton » présent à coté du module de recherche de logiciels

-les paquets qui ont été installé via ce gestionnaire

-Inclure/supprimer le résumé des paquets dans la recherche

-Inclure/supprimer la description des paquets dans la recherche

MintInstall est idéal pour ceux dont le seul leitmotiv est … la simplicité d’exécution et de compréhension. Pas de saturation de l’utilisateur par des informations qui peuvent le laisser perplexe. Contrairement au..

b/ Gestionnaire de paquets Synaptic

C’est celui que j’utilisais par défaut il y a 14/15 ans sur Debian (cela se fait extrêmement rare… Je préfère  le mode console.)

Synaptic est un outil simple mais beaucoup plus détaillé et « bavard »( non, pas Babar.. Tu sors) que MintInstall.

Pour y accéder : Menu->Administration->Gestionnaire de paquets Synaptic

Ce que possède de plus Synaptic (par rapport à MintInstall.)

Grâce à son interface bien plus complète, il  propose :

– TOUS les paquets (installés ou non), y compris les dépendances logiciels (Librairies de fonctionnement, pour simplifier), disponibles pour Linux Mint (56286 paquets pour cette version).

-Une interface centrale en 2 parties

*La première (partie haute) est composée de 4 colonnes indiquant la version des paquets, la dernière version des paquets ainsi qu’une description rapide. La 1ère sert exclusivement à cocher le programme sélectionné pour l’installation/ la désinstallation (les dépendances sont sélectionnées automatiquement)

*La deuxième (partie basse) présente une description complète de l’application sélectionnée (dans la première partie), ainsi qu’un accès à une capture d’écran, à la liste des changements du logiciel dans la version proposée et inclus un lien vers le site de l’éditeur

-Les listes de paquets peuvent être présentées par catégories (en cliquant sur l’un d’elle, on aura accès aux logiciels qu’elle contient) sur le côté gauche de l’interface

– de redonner une cohérence à votre système en cas de bris de dépendances (chose de plus en plus rare)

– également un filtre rapide de recherche et un outil de recherche plus précis, 2 boutons permettant de recharger la liste des paquets et d’appliquer les actions demandées

-Un outil de configuration (dépôts logiciels, préférences, Filtres, option interne)

Synaptic n’est pas excessivement aussi « simple », ni aussi intuitif que MintInstall. C’est pour ces raisons qu’on ne peut que le conseiller à des utilisateurs ayant l’intention de creuser un minimum le fonctionnement de leur système. On peut néanmoins exposer un exemple :

Installation de Blender

Catégorie : Graphique (Universe)

On sélectionne Blender pour installation

Aussitôt, Synaptic affiche les dépendances nécessaires pour le bon fonctionnement du logiciel. On accepte leur installation

On valide l’installation générale (appliquer)

Une fenêtre résumant le nombre de paquets installés, la taille de téléchargement et la taille qu’ils occuperont sur la partition / (système) apparaît alors. Synaptic redemande une validation (que l’on applique)

Début de l’installation

Fin de l’installation

Le logiciel apparaît maintenant dans le menu et est prêt à l’utilisation

Si l’on doit faire une synthèse, je dirais:

-MintInstall est idéal pour l’utilisateur de base n’ayant besoin que d’un outil très simple

-Synaptic, plus avancé, est incontournable pour le débutant motivé par la découverte des arcanes de son OS. Pour ce dernier, il trouvera pas mal de littérature concernant le sujet sur le net. ( pour ne pas avoir à entrer dans le technique, ici)

J’allais oublier….

NE LAISSER JAMAIS UN GESTIONNAIRE DE PAQUETS EN FONCTION APRÈS UTILISATION, POUR RAISONS DE SÉCURITÉ (mode administrateur actionné de l’ouverture à la fermeture de Synaptic. Moins dangereux pour Mint Install, puisque que contrairement à Synaptic , MintInstall ne demande les privilèges de l’administrateur qu’au moment de l’installation d’un paquet. Un plus niveau sécurité pour le non-initié)

Note : J’ajouterai une boite à outils au terme de cette série sur LinuxMint (en cas de problèmes de configuration des logiciels pendant leur installation, comme je l’ai déjà signifié, rare sur ce genre de système ou d’autres points sensibles)

En ce qui concerne la gestion des mises à jour, nous en avons parlé dans le 1er billet, inutile d’y revenir (aucun des deux gestionnaires de paquets ne proposent cette fonction)

J’espère que cette deuxième partie vous aura paru assez claire (pour les grands novices)

Dans la 3 ème partie, nous aborderons donc la gestion du matériel (Son, Écran, Carte Graphique, Périphériques….)

 

NOTE: J’avais également prévu de parler de l’installation de dépôts tiers (PPa), mais je ne pense pas que cela soit une bonne chose… Trop de risques de casse du système, logiciels pas tous éthiques ( récupération de données). Peut être en parlerai-je, à l’occasion, dans un billet totalement indépendant de cette série

 

 

 

 

 

 

 

 

2 réponses à “Débutants: Linux Mint-2ème partie- Gestion logicielle

  1. Je n’avais pas fait attention que le Synaptic de Mint n’avait pas le bouton « Tout mettre à niveau » qui permet de charger les mises à jour en attente. Je peux le faire avec Emmabuntus, base Ubuntu 14.04 (la 3.01 je crois). Intéressant….
    Je partage, de nouveau.

    • C’est une spécificité de Linux Mint. La politique de mises à jour passe exclusivement par mint-upgrade… Je trouve ça plus saint, en plus…
      Ca évite de mélanger les genres 😀
      Un peu comme ceux qui utilisent apt-get et aptitude ..; C’est soit l’un, soit l’autre.. Ils n’ont pas la même façon de travailler, spécialement au niveau des dépendances.. Je n’utilise qu’aptitude pour Debian Unstable. Je le trouve bien plus strict au niveau de la gestion des conflits.. Indispensable sur ce genre de système 😀